Rocky est de retour pour en finir complètement. Stallone avait la volonté de ne pas finir sur une fausse note (Rocky 5) avec ce personnage qui a beaucoup compté pour lui et il a bien fait. Ce sixième Rocky est un adieu digne de ce nom au boxeur le plus célèbre du cinéma.
La première heure de cet ultime opus est très mélancolique et nostalgique. Rocky a perdu sa femme et son fils le trouve encombrant. Il passe son temps à raconter ses exploits d’antan aux clients de son restaurant. Mais il paraît évident que le vieux boxeur de 60 ans n’a toujours pas trouvé la paix.
Stallone revient ici aux sources, au premier des Rocky, le meilleur. Son personnage est toujours aussi attachant, humble et humain dans sa simplicité. Les dialogues, qui pourraient paraître quelque peu mièvre dans un autre film, réussissent à trouver leur place dans la bouche de Rocky.
Dans la seconde partie, on a droit aux scènes imposées de tout Rocky, l’entraînement, le combat… Mais ces scènes ne sont pas bêtement reproduites. Elles sont renouvelées et le plaisir est maintenu jusqu’au bout.
Un film introspectif, sincère qui offre un dernier baroud d’honneur réussi à l’étalon italien.